Agression rwandaise : Tshisekedi écarte Biselele et d’autres caciques, soupçonnés de jouer le jeu de l’ennemi

Le Chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a systématiquement nettoyé les écuries d’Augias au sein de son Cabinet. Cet aménagement est intervenu après que certains de ses collaborateurs, dont son ancien conseiller privé Fortunat Biselele alias “Bifort”, ont été soupçonnés d’être « en intelligence » avec le régime rwandais dans la guerre d’agression dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce qui augure un véritable changement de cap de la part de Félix Tshisekedi.

Considérant cela comme une « haute trahison », Félix Tshisekedi a remplacé la plupart d’entre eux par de nouvelles figures.

Cependant, le Chef de l’État n’entend pas se limiter sur le nettoyage son entourage. Félix Tshisekedi voudrait que tous ces « traîtres » répondent de leurs actes devant la justice, au cas où leur « complicité » avec le Rwanda, agresseur de la RDC, s’avérait vraie. C’est ce qui justifie d’ailleurs la détention, ce jour, de Fortunat Biselele, placé sous mandat d’arrêt provisoire à la prison centrale de Makala (le plus grand centre carcéral de Kinshasa).


Des sources concordantes ont indiqué que le désormais ex-Conseiller privé de Félix Tshisekedi détiendrait un passeport rwandais en cours de validité. Et une grosse somme d’argent liquide, ont révélé les mêmes sources, serait trouvée dans sa résidence perquisitionnée.

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Il convient de rappeler que côté congolais, Fortunat Biselele était la plaque tournante dans toutes les rencontres relatives au processus de paix entre Kinshasa et Kigali.

Cink Inkonge

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